Au-delà de cette mise en lumière, cette action devait donner un nouvel éclairage à cette nécropole, permettre de mieux la connaître, de mieux la comprendre, de mieux l’intégrer à son quartier.
Ainsi, le 9 novembre, plus de cent élèves des Ecoles Aragon, Saint-Exupéry et Sainte-Marie ont planté une diode devant chacun des 927 emblèmes du cimetière, avec le soutien du Souvenir français.
Les élèves ont pu ainsi (re-)mettre en lumière le sacrifice des soldats inhumés ici. En se penchant sur les tombes, ils ont pris connaissance de leurs noms, et pris conscience de leur grand nombre. Guidés sur le site, ils ont mieux compris le sens d’une nécropole nationale, perpétuellement préservée, gérée et valorisée par l’ONACVG selon la volonté de l’État d’honorer la mémoire de ceux qui ont combattu pour la France et en incarnent le souvenir.
Le 10 novembre, les Belfortains étaient invités à un moment de partage et de recueillement autour de chansons. 25 élèves issus des écoles de Denney et Menoncourt ont interprété deux chants composés dans le cadre du projet pédagogique « Écrire la Paix, chanter la paix », labellisé centenaire. Ils ont ensuite repris Le soldat, de Florent Pagny, rejoints par deux classes de l’institution Sainte-Marie de Belfort, impliquée également dans une démarche mémorielle particulièrement riche cette année.
A l’issue des chants, les participants se sont recueillis devant les tombes de la nécropole.
Enfin, le lendemain 11 novembre, les cérémonies nationales ont commencé sur ce même site, avec la plantation d’un arbre de la Mémoire par les élèves du collège Vauban, et la participation des jeunes volontaires de l’Epide. Un geste symbolique qui venait marquer une année de travail mémoriel mené avec l’ONACVG sur le Quartier Politique de la Ville des Glacis du Château où se trouvent la nécropole, le collège Vauban, la caserne Friedrich (actuelle DMD), l’Epide et la Citadelle : visite historique de la ville, repas du Poilu, Concours Bulles de Mémoire…